MetLife
Etude CSA 2023 : Assurance emprunteur : résiliation, un an après la Loi Lemoine
Beaucoup d'assureurs estiment que le profil de certains emprunteurs présente un risque aggravé. Pour les assurer, ils vont donc leur appliquer une surprime sur leur assurance emprunteur. Ce coût supplémentaire s'explique pour 3 raisons : l'état de santé, la profession exercée et les sports pratiqués par l'assuré.
Découvrez comment réduire ou supprimer cette surprime.
Les principaux enseignements du baromètre
Quelle activité pour les distributeurs ?
- 51% constatent une augmentation de l’activité résiliation
- Fait nouveau : 56% des distributeurs ont mis en place des actions commerciales pour dynamiser cette activité, principalement sur leur portefeuille de clients.
- Le 1er frein perçu semble être toujours la résistance des banques face à la résiliation de leurs clients à hauteur de 80%, devant des procédures complexes (46%). D’où l’intérêt de mettre en place un parcours de substitution prenant en charge toutes les démarches de A à Z pour le compte de l’assuré tel que le propose MetLife (envoi de la lettre recommandée, relance de la banque par mail ou téléphone, discussion sur l’équivalence de garanties avec le conseiller bancaire si nécessaire …), ainsi que des formalités médicales simplifiées.
Ce parcours fait d’une pierre deux coups : il rend le process très simple pour les assurés, puisque ceux-ci n’ont rien à faire, et permet de lutter contre les freins que peuvent mettre les banques grâce à un suivi et des relances efficaces.
En conclusion, il est à noter l’augmentation de la part de la résiliation qui pèse désormais 53% dans l’activité assurance emprunteur des distributeurs, contre 47% en 2022.
Cette moyenne cache néanmoins des disparités :
Pour 29% d’entre eux, la résiliation en assurance emprunteur pèse plus de 75%.
Concernant ces derniers, ils ont mis en place plus d’actions commerciales que les autres (64% vs 56%), et se voient donc récompenser de leurs efforts.
Quelle activité pour les assurés ?
- 57% des courtiers constatent un changement de comportement des clients depuis la mise en place de la loi Lemoine. Cela s’illustre en particulier par plus de demandes de renseignement, de devis et de sollicitations directes en vue d’un changement de contrat d’assurance emprunteur.
- L’âge moyen des assurés souhaitant opérer ce changement se situe entre 35 et 45 ans : ils représentent ainsi 68% des clients,
- 94% des assurés qui résilient ont un capital inférieur ou égal à 400k€
- 56% des assurés procèdent à la résiliation dans la 1ère année de souscription de l’assurance contractée auprès de leur banque (et 80% dans les 2 premières années).
La tendance des personnes qui souscrivent l’assurance de leur banque en vue d’obtenir leur prêt et procèdent rapidement au changement ensuite, semble ainsi se confirmer.