Le processus de deuil suite à une mort soudaine
Qu’il s’agisse d’un décès suite à une longue maladie ou d’une morte violente, le traumatisme vécu nécessite un processus de cicatrisation. Le travail de deuil va permettre de gérer ses émotions, de les accepter, de composer avec l’absence de l’être cher disparu. Ce travail s’effectue dans le souvenir mais aussi dans la prise de conscience de la réalité. Sous le choc à l’annonce du décès, les proches ne prennent bien souvent conscience de la disparition définitive qu’après l’enterrement. C’est alors qu’une profonde tristesse et un désarroi viennent s’ajouter à l’immense douleur.
Le processus de deuil ne peut se mettre en place que s’il y a acceptation de la disparition du défunt. Même en cas de circonstances de décès dramatiques, il est nécessaire de réussir à admettre la disparition de l’être cher, afin d’entamer le processus de deuil.
La nécessaire confrontation aux émotions
Faire face aux émotions et réussir à exprimer ses sentiments va permettre de débuter le long processus de deuil. Il est important de pouvoir mettre des mots sur ce que l’on ressent. Souffrance, profonde tristesse, angoisse, les émotions peuvent effrayer. Pour surmonter un deuil brutal, il faut pourtant accepter que ces sentiments, parfois opposés, font partie intégrante du processus de cicatrisation.
Une reconstruction progressive
Dans le cas d’une mort soudaine, le travail de deuil s’annonce généralement plus délicat et plus long que dans le cas d’un décès suite à une longue maladie. Se reconstruire peut demander du temps car la disparition de l’être cher dans des conditions brutales rend le deuil difficile et compliqué. Pour surmonter un deuil brutal, l’endeuillé, comme la famille d’ailleurs, doit être patient. La reconstruction amène à réintégrer le monde de manière différente, permettant de penser au proche disparu sans souffrance, sans culpabilité.