Quelles sont les 5 étapes du deuil ?
À chacun sa manière d’aborder le deuil, de le vivre, selon ses expériences, sa sensibilité, son rapport à l’être cher disparu. Cette souffrance psychologique met en exergue un mal-être traduit aussi bien par le chagrin, la culpabilité, la mélancolie que le désespoir.
Le processus de deuil est composé de plusieurs étapes incontournables :
Le choc du deuil
Un accident, une maladie qui emporte le grand-parent, le parent, le frère, l’enfant… L’annonce de la nouvelle représente un choc émotionnel toujours violent, même dans le cas où la disparition de l’être cher était prévisible. Les détails de ce moment, source de traumatisme, restent à jamais gravés en mémoire. Les émotions sont bien présentes mais toutes ne transpirent pas dans cette phase du deuil.
Le déni
Ce n’est pas possible… Nier des faits pourtant réels constitue le déni. En l’occurrence, affronter la mort, intégrer la disparition de l’être cher est impensable, inimaginable. Après le choc de l’annonce, le déni est l’une des étapes du deuil, de courte durée certes, qui arrive de manière inéluctable. Les funérailles du défunt représentent pour certaines personnes le temps fort qui leur fait prendre conscience de la réalité des faits.
Le sentiment de révolte
La fatigue voire l’épuisement conduit à ressentir un sentiment de révolte auquel vient souvent se mêler celui de l’injustice. Pourquoi lui/elle ? Pourquoi maintenant ? L’absence de réponse devient insupportable. La colère de l’endeuillé peut aussi bien être tournée vers lui-même, comme vers la personne disparue, l’entourage ou encore le corps médical. Comme il est encore impossible d’accepter la mort de l’être cher, le corps réagit en utilisant un mode de défense qui se traduit par ce type d’émotions négatives.
La dépression
La dépression succède logiquement à la période de colère. Comment supporter la perte d’un proche ? Généré par une fatigue générale conséquente, l’état dépressif est un phénomène tout à fait commun et normal. Une baisse d’énergie pour mieux rebondir et enfin accepter la mort de l’être cher. Le travail de deuil passe par la gestion de cette dépression qui ne doit devenir ni honteuse, ni même sous-estimée par l’entourage.
La reconstruction
Même si accepter la perte d’un être cher peut sembler impossible, la phase de dépression ouvre sur une période dite de reconstruction, de récupération. Un nouveau chapitre peut commencer à s’écrire, de nouveaux projets peuvent s’envisager, tout en gardant à l’esprit le souvenir de l’être cher, avec les bons moments - mais aussi les moins bons - passés ensemble. L’heure de l’acceptation est arrivée, le temps de retrouver ses proches. Le désir de vivre à nouveau avec les vivants prend le dessus.