Quelles sont les étapes d’un enterrement ?
Faire constater le décès
La première étape dans un enterrement est de faire constater le décès par un médecin, chargée d’établir le certificat de décès. Que le décès ait lieu à domicile ou à l’hôpital, la famille a le choix, afin de conserver le corps, entre faire appel à une agence de pompes funèbres et réserver une chambre funéraire.
Lors de cette étape, certains soins funéraires peuvent être apportés au corps du défunt afin de le conserver jusqu’à la mise en bière.
Bon à savoir : le dépôt du corps ainsi que le séjour dans la chambre funéraires n’occasionnent aucuns frais les 3 premiers jours suivants le décès.
La mise en bière
Suite à cela, la mise en bière est effectuée soit par le personnel médical ou le personnel des pompes funèbres pour mettre le défunt dans un cercueil adapté afin de le conduire à la cérémonie d’enterrement. Qu’il s’agisse d’une inhumation ou d’une crémation, cette étape est obligatoire en France pour tous les défunts.
La cérémonie funéraire
La cérémonie funéraire est une étape essentielle de l’enterrement d’une personne. Elle permet à la famille et aux proches de lui rendre un dernier hommage, en respectant les dernières volontés du défunt, si celui-ci avait pu les indiquer, ou celles de la famille dans le cas contraire. Les proches pourront profiter de ce moment solennel pour lui faire un dernier adieu, avec des fleurs, des photographies ou une musique que le défunt affectionnait.
Il est important de noter que le déroulement de la cérémonie d’enterrement peut varier selon les traditions, le culte et la religion du défunt.
L’inhumation ou la crémation
Le défunt, aura sûrement exprimé, dans ses dernières volontés, s’il faisait le choix de l’inhumation ou de la crémation. Dans les deux cas, les obsèques doivent se dérouler dans les 24h à 6 jours suivant le décès. Si l’inhumation reste le rite funéraire le plus courant en France, choisir la crémation devient de plus en plus fréquent depuis les années 1990. Ainsi, en 2018, elles représentaient 39% des cérémonies funéraires, et d’ici à 2030, l’enterrement devrait être minoritaire (source : le point).