Nous avons choisi de regarder, d’une façon plus spécifique, le régime des avocats. En effet, un avocat qui aurait une rémunération de 5000 € par mois, en cas d’arrêt de travail et après 91 jours de franchise ou d’attente, se verrait délivrer une indemnité à hauteur de 61€* par jour et cela, tant que dure son arrêt de travail, c’est-à-dire avec un maximum d’arrêt de 3 ans. Au-delà de cette période d’arrêt, l’avocat passe en invalidité et, à ce titre, va toucher une rente d’invalidité.
- Si nous considérons que cet avocat a 10 ans d’anciennement, une rémunération de 5000 €, il va avoir une indemnité annuelle d’environ 8700€, c’est-à-dire une perte de plus de 4200€ par mois.
- Si nous prenons l’un de ses confrères avec 25 ans d’anciennement, une rémunération de 7000€, le manque mensuel sera aux alentours de 6000€.
Nous pouvons voir, dans ces conditions, tant en arrêt de travail qu’en invalidité, que le régime de retraite de la CNBF (Caisse Nationale des Barreaux Français) ne peut permettre ni le maintien du niveau de vie, ni le maintien de la survie.
*L’indemnité due par la caisse des avocats est forfaitaire et ne dépend pas du salaire.