Une cotisation viagère signifie que l’assuré devra payer ses primes mensuelles pendant toute la durée de sa garantie, et ce jusqu’à son décès. L’avantage, en optant pour la cotisation viagère, est que son montant est plus faible qu’une cotisation sur une durée déterminée à l’avance (sur 10 ou 15 ans par exemple).
Toutefois en fonction de la durée de versement de ses cotisations et de l’âge de l’assuré lors de son décès, le total des primes mensuelles versées par l'assuré pourrait être supérieur au montant du capital prévu par le contrat. Dans la grande majorité des cas, c’est cependant l’inverse.
Exemples tirés de cas réels :
Exemple 1 : en septembre 2017, Madame F. a souscrit, à 61 ans, une assurance obsèques en viager pour un capital de 3 000 € et est décédée à l’âge de 64 ans, en mars 2021. La cotisation mensuelle de Madame F. s’élevait à 17,32 € pour une somme totale de cotisations versées de 744,76 €, soit moins que le capital choisi lors de la souscription. Le moment venu, conformément à la réglementation d’un contrat souscrit en viager, ses proches ont perçu la somme de 3000,97 € (dont la participation aux bénéfices prévue par le contrat obsèques) pour l’organisation des obsèques de la défunte.
Exemple 2 : en juillet 2013, Monsieur M. a souscrit, à 78 ans, une assurance obsèques pour un capital de 3 000 € en optant pour des cotisations viagères et est décédé à l’âge de 86 ans, en février 2021. La cotisation de Monsieur M. s’élevait à 40,83 € par mois pour une somme totale de cotisations versées de 3 674,70 €, soit plus que le capital choisi lors de la souscription. Or, le jour venu, ses proches, conformément à la réglementation d’un contrat souscrit en viager, n’ont perçu que 3 014,33 € soit le capital initialement choisi par Monsieur M. (dont la participation aux bénéfices prévue par le contrat obsèques).